République dominicaine

Rapports thématiques

Mécanismes de la Commission des droits de l'homme

Disparitions forcées ou involontaires, rapport du Groupe de travail (E/CN.4/1998/43, par. 156­158)

Le Groupe de travail n'a porté aucun nouveau cas de disparition à l'attention du gouvernement. Un des deux cas en suspens est celui d'une personne qui, arrêtée en juin 1984 à Saint-Domingue, a disparu ensuite. L'autre est celui d'un militant politique qui exerçait les fonctions de chargé de cours à l'université et était également journaliste; il aurait été arrêté en mai 1994 par des membres des forces armées, puis emmené dans une base militaire. D'après le rapport, le gouvernement a répondu en rappelant les informations communiquées dans le passé pour l'un des cas et en déclarant que la personne en question avait un casier judiciaire faisant état de différentes infractions, notamment viol et sortie illégale du pays; il était donc vraisemblable qu'il se trouve hors du pays.

Vente d'enfants, prostitution des enfants et pornographie impliquant des enfants, rapport de la Rapporteuse spéciale (E/CN.4/1998/101, par. 15 )

Dans la section consacrée au tourisme sexuel, le rapport fait état d'allégations selon lesquelles plus de 30 000 enfants de la République dominicaine travaillent comme prostitués pour échapper à la pauvreté. La plupart de ces enfants ne vivent plus avec leurs parents, soit que ceux-ci les aient rejetés, soit qu'ils préfèrent travailler dans la rue pour gagner de l'argent pour eux-mêmes ou pour leurs parents. Des mineurs exercent couramment ce métier à Saint-Domingue et dans d'autres zones touristiques comme Boca Chica et Puerto Plata.

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